Ils veulent nous faire peur pour continuer leur politique
Il est temps de préparer la contre-offensive
Non aux lois liberticides
Les Gilets Jaunes réunis ce jour en AG régionale Languedoc/Occitanie souhaitent s’adresser à la population.
Comme vous tous, nous constatons que si l’épidémie actuelle est une réalité et qu’il faut s’en prémunir, l’utilisation qui en est faite par le gouvernement Macron n’a rien à voir avec notre santé.
Le plan de 100 milliards d’euros n’a qu’un seul but : sauver les bénéfices, les banques et les assurances.
Mais pour la population, tout va s’aggraver dans notre pays.
900 000 emplois sont menacés dans les prochains mois selon les chiffres officiels. Dans notre région, le nombre de ruptures de contrat et de fin de missions intérim a bondi à 1200, et le nombre d’inscrits au chômage a augmenté de 20%.
Cela n’a rien à voir avec le COVID : c’est la loi du capital et des banques.
Les responsables, utilisent par tous les moyens la situation pour revenir sur la liberté d’expression et de manifestation ; cela avait commencé bien avant l’épidémie. Même les dirigeants syndicaux semblent tétanisés à l’idée de faire la moindre action sérieuse qui pourrait remettre en cause la politique du gouvernement.
Si le gouvernement voulait vraiment nous protéger, alors il rouvrirait les services hospitaliers fermés ces dernières années, il arrêterait de supprimer des lits d’hôpitaux. Il interdirait les licenciements au lieu de les faciliter. Il nationaliserait les banques plutôt que d’y déverser des milliards. Mais nous savons qu’il ne le fera jamais, les institutions ne sont pas faites pour cela.
Nous ne sommes pas en démocratie. Certes, nous avons des libertés qu’ils n’ont pas encore totalement supprimées, mais ce gouvernement n’est pas le nôtre, il ne représente pas la population ni ses intérêts. C’est le gouvernement des médias, des banquiers, des bobos : cela ne fait pas une majorité.
Nous savons que notre combat, loin des caricatures, rejoint vos aspirations. Aussi, nous vous adressons ce message : préparons-nous.
Jeunes, travailleurs, paysans, sans emploi, précaires, syndicalistes… dans des circonstances que nous ne pouvons prévoir, qui prendront peut-être du temps, nous allons nous retrouver.
Il nous faudra tous redescendre dans la rue, et préparer le blocage total du pays et clairement, dégager le gouvernement actuel, les institutions (nationales ou européennes), et à la place, diriger nous-mêmes, avec l’aide de tous ceux qui basculeront de notre côté.
Dans l’immédiat, nous affirmons que nous ne tomberons pas dans le piège tendu : un virus est trop petit pour que le gouvernement se cache derrière. Nous ne renoncerons à aucune de nos libertés.
Nous demandons l’abrogation immédiate de toutes les dispositions (loi d’urgence sanitaire, décrets, arrêtés…) qui visent à nous empêcher de dénoncer le gouvernement et à nous museler, et nous réaffirmons notre exigence : l’amnistie de tous les Gilets Jaunes !
Adopté.
89 POUR, 3 CONTRE, 9 ABSTENTIONS